Zur Zeit keine Ausstellung.


Lucien Leroy
nous a quittés pour rejoindre les nuages de ses ciels.
Il nous a laissé ce message:

Il y aura
D'autres Rois Mages
D'autres étrennes
D'autres jardins
D'autres ateliers ouverts
Le printemps et la vie.
L. L.

Wissembourg, décembre 2005


Il ne conduira plus les visiteurs dans son salon de peinture, ni dans son jardin d'artiste, dont il était tellement fier. Le peintre et graveur wissembourgeois Lucien Leroy vient de décéder le 24.12.05, à l'âge de 62 ans, victime d'une implacable maladie.

Né à Ruelle (Charente) en avril 1943, il avait décroché le diplôme national des beaux arts, en section gravure, en 1970 à l’école des arts décoratifs de Strasbourg. Cinq ans plus tard, il enseigna dans cette même école, où il donna des cours de morphologie et structure. Il y exerça d'ailleurs jusqu'à sa retraite.

Ce professionnel de l'art ne se contentait pas d'enseigner. II mettait aussi ses talents en pratique. Peintre, il n'avait pas son pareil pour rendre, d'après mémoire, les châteaux en ruines des Vosges du Nord. Toujours dans une ambiance particulière, en clair obscur. "J'aime bien les moments improbables, entre chien et loup, lorsque tout change de couleur", remarquait-il.

Sa dernière grande exposition, c'était, il y a huit ans à Rastatt, une série d'aquarelles sur les camps de la mort. Ses œuvres lui survivent évidemment. Parmi bien d'autres, les grands tableaux qui ornent le grand escalier de la mairie de Wissembourg, ou des illustrations d'ouvrages. Sans oublier la réalisation de la médaille d'honneur de la ville de Wissembourg. Une de ses nombreuses contributions pour la ville où il habitait avec son épouse Francine.

(Bernard Stefan, Dernières Nouvelles d'Alsace)


Salon de peinture et jardin d'artiste


"Mon jardin est né en combinant les idées d'autres jardins: perspectives châtelaines et florentines sur deux ares". En acquérant, en 1971, 5,65 ares d'un terrain en très forte pente, l'artiste Lucien Leroy voulait relever un défi: devant la maison, qu'il allait flanquer d'un garage et d'un atelier, il aurait aussi un jardin. 50 camions de terre et beaucoup d'endurance lui o­nt permis d'aménager une terrasse ensoleillée avec vue sur les clochers de la ville.

"Pourquoi dessiner, peindre, photographier ou planter un arbre? Qui dit arbre dit bois, armoire, charpente, bateau, violon, pomme, poire ou noix... Stammtisch, arbre de liberté, chêne de justice, sapin de Noël ou arbre généalogique et pour finir, les quatre planches du repos éternel".